Une seule planète : Prix Pinocchio 2011
Prix Pinocchio 2011 : le vote est lancé !
Paris, le 18 octobre 2011 – Les Amis de la Terre, en partenariat avec le CRID, lancent aujourd’hui le vote public pour l’élection des Prix Pinocchio 2011. A coup de révélations choc et d’abus concrets, ces Prix sont l’occasion de montrer le fossé entre les discours « développement durable » et les actes des multinationales nominées. Les Prix Pinocchio s’intègrent à la campagne sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises des Amis de la Terre qui militent pour un encadrement juridique contraignant des activités des entreprises.
Trois ans après la première édition des Prix Pinocchio du développement durable, les Amis de la Terre, en partenariat avec le CRID, lancent l’édition 2011 et appellent au vote sur www.prix-pinocchio.org [1] dans trois nouvelles catégories :
– Plus vert que vert : prix décerné à l’entreprise ayant mené la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles. Les nominés sont : Vinci, Veolia Eau et l’Observatoire du Hors-Média.
– Mains sales, poches pleines : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus aboutie en terme d’opacité et de lobbying Cette année, au choix : Perenco, Toreador et la Société Générale.
– Une pour tous, tout pour moi ! : prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en termes d’appropriation et de surexploitation des ressources naturelles. Soit Tereos, Sime Darby ou Bolloré…
Pour Nathalie Péré-Marzano, déléguée générale du CRID : « Il faut dénoncer les pratiques de « social washing » ou « green washing » des multinationales, révélées par un travail d’enquêtes de terrain d’associations de la société civile. Le temps de l’économie dérégulée, de la surexploitation des ressources naturelles et de la dégradation des conditions de vie de populations entières est révolu. »
Pour Romain Porcheron, chargé de campagne sur la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises aux Amis de la Terre : « Le laxisme juridique autour des activités des multinationales conduit à des cas délictueux que nous dénonçons fortement avec les Prix Pinocchio. La responsabilité des multinationales quant aux impacts réels de leurs activités, et de celles de leurs filiales, doit être pleinement reconnue et juridiquement encadrée. »